Friday, August 31, 2007

Thursday, August 30, 2007

Retour vers le futur

J'ai reçu une carte postale aujourd'hui. J'adore les cartes postales. Je n'ai pas eu le temps d'envoyer les cartes que j'ai achetées et écrites quand j'étais en vacances, mais j'apprécie l'effort de ceux qui m'en envoient. Je les accroche dans ma chambre ou je les dépose dans des tiroirs qui conservent mes correspondances écrites depuis des années, lettres, mots d'amour et acceptations d'écoles compris. Je soupçonne un de mes parents d'en avoir fait sa lecture préférée accompagnant la dégustation de feqqass l'après-midi. Une lecture inattendue, à rebondissements, à épisodes, à secrets. Mais qu'importe. Les lettres forgent la jeunesse. Les lettres sont les voyages de la jeunesse. Faites le lien. Et la mienne est forgée, depuis assez longtemps je pense. Aujourd'hui, un gosse sur un tournage m'a appelée "khalti" et ce coup de vieux m'a effrayée. Je fixe tous les matins avec effroi le commencement de début d'esquisse de reflet de cheveu blanc. Mon dieu, je dois changer de métier. A moi les cours de pilates! Le retour à Berkeley s'impose!
Après-demain, cela fera un an, un an que miss Naj' a pris ses cliques et ses claques de New-York pour embarquer pour le Maroc. C'était une décision difficile à prendre, car impliquant une série d'autres décisions, aussi douloureuses qu'irréversibles. Mais pas de regrets. L'année est passée à une vitesse fulgurante. Mes journées sont pleines, explosives, stressantes et bourrées d'amour, comme je les aime. Tout ce qu'il faut à la rock star que je suis, en attendant un nouveau départ..

Monday, August 27, 2007

Liaisons dangereuses

A vos marques. Partez! La campagne électorale a commencé et avec elle, des centaines de petites infos croustillantes, qu'il faut savoir dénicher dans les paragraphes les moins mis en valeur dans les plus petits des journaux locaux.
Mais aujourd'hui, il n'a pas fallu chercher longtemps. C'est dans la rubriques "dbs" (de bonnes sources) de l'Economiste que l'on apprend que le candidat SAP El Himma lance un bulletin d'informations pour couvrir la campagne. Et l'Economiste de préciser que c'est El Himma qui signera son éditorial mais que l'équipe éditoriale sera chapeautée par Bachir Znagui, le réd chef de Yaoumiyat Nass. "D'ailleurs, une partie de ces journalistes a été mobilisée".
Je ne sais pas pour vous, mais j'ai vraiment eu du mal à les imaginer travailler ensemble.
L'ancien ministre délégué à l'Intérieur avec le militant de gauche, ancien redchef de Libération, membre du SNPM, c'est quand-même un mélange déconcertant. Et surtout, je me demande comment l'après-élections sera géré, en matière de circulation de l'information entre les "cercles exécutifs" et une partie de la presse.
UPDATE: Karim Douichi ferait également partie de l'équipe.

Mort de Driss Basri

Driss Basri est mort ce matin à Paris. Paix à son âme. C'est tout ce qu'on peut lui souhaiter.

Wednesday, August 22, 2007

Med Blues

J'ai entendu aujourd'hui à la radio, sur l'émission "Blouse Blanche" du Dr Anwar Cherkaoui, que 700 cas de cancers de l'enfant étaient recensés chaque année au Maroc. 100 millions de dirhams annuellement seraient suffisants pour prendre en charge le traitement de ces enfants. Dérisoire. Et pourtant inexistant.
De même, le responsable d'oncologie qui s'exprimait sur les ondes disait qu'il n'y avait pas de psychologues affectés aux différents services d'oncologie. Les infirmières et les médecins jouent les deux, tentent d'être à l'écoute des enfants et des parents. Pathétique.

Friday, August 10, 2007

In charge

La déconnexion du monde ne pouvait qu'avoir lieu dans une soucoupe volante. Je l'ai demandée en blanc, ma nouvelle couleur préférée, celle du rien, du plein, du câlin, car pas agressive, pas passive, à diffusion de paix massive.
La navigation s'est faite sur mode pilotage automatique. Bien évidemment. Dans mes rêves, je courais pieds nus. C'est le chemin de la guérison. J'ai perdu mes pantoufles sur les traces de tes pas.

Le sel de la mer, le chaud des gouttes de pluie, le vent qui gonfle les jupes, les talons qui résonnent sur les pavés, les horloges momentanément arrêtées, des seins qui séduisent les pupilles, des chemises déboutonnées, des sens qui réaprennent à fonctionner.

De la soucoupe, j'ai vu des milliers de soleils éclipser des choses qui n'ont pas pu être prises avec soi. Et tous les jours, l'apprentissage de l'abandon, total de son être, en discussion ininterrompue avec tes silences à toi. On cloud number 8.